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TROUVER LES MOTS POUR PARLER DE SA MALADIE A SON ENFANT

Quand parents et enfants abordent le sujet, la conversation est bien sûr différente selon l’âge des enfants et leur capacité à recevoir l’information. Mais vous pouvez trouver des livres, des films, des podcasts qui peuvent vous aider à parler de ce que vous éprouvez à vos enfants.

Personne ne connaît mieux votre enfant que vous, et il est mieux pour lui (eux) de recevoir l’information de vous, plutôt que d’une personne extérieure. Sans réponse à leurs questionnements, ils en chercheront par eux-mêmes ou imagineront leur propre scénario.

"C’est parce que je n'ai pas été assez sage, que maman est retournée à l'hôpital"

Paul, 8 ans

Externalisation (Projet Zig-Zag, Astrame, Suisse)Parfois dans le regard du parent, de l’enfant ou des proches, trouble et parent se confondent comme s’il n’était plus qu’un. Cela peut être vécu comme enfermant, culpabilisant ou même déshumanisant.

Parler de ce trouble est alors difficile. Nous invitons parent(s) et enfant(s) à faire « comme si » la maladie était un objet distinct. A quoi elle ressemblerait ? Sa forme ? sa couleur ? sa taille ? etc. …

En créant cette distinction, le proche redevient parent, conjoint, frère, sœur, ami … à part entière. Le trouble est alors vu comme quelque chose d’extérieur dont on peut parler sans culpabiliser. Toute la famille peut se solidariser face à lui sans être contre le porteur du trouble. Il est même possible de donner à ce trouble psychique qui s’invite dans la famille un petit nom, une représentation

Dans la médiathèque), vous trouverez des livres et autres supports qui peuvent vous aider à aborder ce sujet avec votre(vos) enfant(s).

Pour donner un exemple d'externalisation vous pouvez regarder la vidéo "Le chien noir de la dépression"

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